ACTEVI PLUS ACTIVE QUE JAMAIS
Posté par touchepasamonciel le 8 mars 2008
ACTEVI vient de remporter de grandes victoires :
- L’abandon du téléphérique à Issy ;
- Le lancement effectif d’un projet d’escalator entre la gare Issy Ville et le quartier des Epinettes ;
- Sa réintégration à l’Atelier d’Urbanisme de la ville d’Issy.
- Sa reconnaissance officielle par le Ministère des Finances en tant qu’ Association d’Intérêt Général *.
ACTEVI continue son action :
- En étant force de proposition pour l’amélioration de la qualité de la vie à Issy ;
- En restant vigilante sur les projets d’urbanisme de la ville et sur toute velléité de faire resurgir d’une manière ou d’une autre le projet fou de téléphérique.
ACTEVI sera encore plus forte avec vos soutiens :
- ACTEVI, c’est une équipe organisée et efficace d’hommes et de femmes d’opinions et de compétences très diverses, réunies par la volonté qu’Issy soit et reste une ville où il fait bon vivre. Chacun à son niveau peut aider l’association :
- Si vous n’êtes pas encore membre de l’association, venez nous rejoindre en tant que membre actif ou membre bienfaiteur (comment adhérer) et si vous l’êtes déjà, pensez à régler votre cotisation 2008.
- Si vous pouvez participer plus activement (actions de communication, actions « terrain », études de dossiers, …) n’hésitez pas à nous écrire (nous contacter) .
* Conformément aux dispositions des articles 200.-1b et 238bis.1.a du code général des impôts, les dons effectués au profit de notre association ouvrent droit à une réduction d’impôt et à l’émission de reçus.
Je viens de lire un article dans la presse anglaise, vous nous demandez de rester vigilants, alors, pour ceux qui en douteraient encore, je vous en livre ici la traduction :
HERALD TRIBUNE le 14 février 2008
LES ARCHITECTES ENVIRONNEMENTAUX PLANCHENT SUR L’AMENAGEMENT DU CIEL DANS LE MONDE ENTIER
Selon l’architecte parisien Jacques Ferrier, la tendance au développement durable va sans doute modifier le ciel des villes du monde entier au cours des décennies futures.
«50% de la population mondiale vit déjà dans des villes et le nombre d’habitants dans 30 d’entre elles dépasse les 10 millions » déclare Ferrier qui fera un discours le 14 février à l’occasion du Sommet Mondial des Quartier d’Affaires et du Développement Durable. « Nombreux sont ceux qui convergeront encore vers ces grandes villes et nous devons donc trouver des solutions pour faire face à une telle densité urbaine ».
Ferrier est convaincu que la réponse à ce problème est de construire des tours intelligentes, ‘environnementalement amicale’ et plus particulièrement celles qui associent bureaux, logements et même hôtels. « AINSI, LES TRANSPORTS VERS ET A PARTIR DU LIEU DE TRAVAIL SONT MINIMISES (LES ASCENSEURS CONSOMMENT MOINS D’ENERGIE QUE LES VOITURES) » remarque-t–il.
Mais lorsqu’il parle de tours, il ne pense pas à des structures extrêmement hautes. « Mis à part dans des quartiers d’affaires comme La Défense, les bâtiments de 300 m de haut ou plus font partie du passé », dit-il, « même si l’on en construit encore à Shanghai ou à Dubaï ». Pour lui, la hauteur idéale à Paris se situe entre 150 et 200 m. « Une tour de 250 m est tout aussi chère et difficile à construire qu’une tour de 560 m de haut » poursuit-il.
Il cite 2 exemples la tour Gherkin, très controversée, 170 m de haut, construite par Norman Foster à Londres et la tour Agbar, 140 m de haut, construite à Jean Nouvel à Barcelone.
Il y a 6 ans, Ferrier a décidé de faire des principes écologiques sains l’ingrédient fondamental des plans dressés par son cabinet (30 architectes). En 2004, il a donc conçu un Bureau Conceptuel en partenariat avec Electricité de France, puis il a fait des recherches en partenariat avec les Ciments Lafargue.
Résultat : le prototype Tour Hypergreen, avec sa structure extérieure en béton préfabriqué et en forme de treillis, parallèle à la façade. L’implantation du bâtiment et la quantité de treillis dépendent de sa position par rapport au soleil et du climat. « Les tours qui avaient 4 côtés identiques, qu’ils soient orienté nord ou sud, n’existent plus » dit-il.
La Tour Hypergreen est autosuffisante en énergie (à hauteur de 50 à 70 %) grâce à des panneaux photovoltaïque installés au sud, un système de recyclage de l’eau et des matériaux d’isolation très performants. Le problème technique le plus important a été de faire en sorte que les solivures entre la structure et la façade soient suffisamment résistantes pour les nacelles d’entretien qui devront se déplacer entre elles. « Ceci n’aurait pas été possible si Lafargue n’avait pas mis au point un nouveau béton » dit-il.
Pour les architectes, l’un des plus grands défis fut de concevoir des extérieurs qui puissent filtrer la lumière, la chaleur, le bruit ou l’air en fonction de la saison. De plus il y avait le problème de la forme. Ferrier et son équipe ont opté pour une forme ovale afin d’apporter lumière et ventilation naturelles jusqu’aux extrémités les plus étroites du bâtiment et laisser le centre libre pour les services annexes.
Bien que récemment il semble qu’à l’unanimité l’on pense que le développement durable est essentiel si l’on veut préserver notre planète, tous les investisseurs ne sont pas prêts à abandonner des concepts plus traditionnels, dit Ferrier. « Ils hésitent parfois parce qu’ils ne sont pas sûr de cela va marcher ».
UN GRAND ORGANISME FINANCIER FRANÇAIS N’A PAS CE GENRE DE DOUTES. IL VA IMPLANTER SON SIEGE DANS LA PREMIERE TOUR HYPERGREEN DE FRANCE, EN BANLIEUE PARISIENNE, A ISSY LES MOULINEAUX, AVEC LE SOUTIEN ENTIER ET TOTAL DU MAIRE ANDRE SANTINI. LE PERMIS DE CONSTRUIRE NE DEVRAIT PAS ETRE DELIVRE AVANT LES ELECTIONS MUNICIPALES, MAIS LES SONDAGES PREVOIENT LA RE-ELECTION DE SANTINI. « IL EST INDISPENSABLE D’AVOIR LE SOUTIEN DES POLITICIENS » DECLARE FERRIER.
Une autre Première à son actif : la future tour Signal (309 m de haut) – bureaux + logements – dont la maquette sera présentée à Cannes en Mars. La tour a été conçue pour la filiale française de Hermitage (développeur russe) et sera implantée à La Défense. Hermitage a déjà construit une tour mixte de ce genre à Moscou.
« Ce type de tours présente de nombreux avantages » déclare Ferrier. Le système chauffe / climatise les bureaux le jour, et est utilisé par les logements le reste du temps, ce qui améliore l’efficacité énergétique et réduit les factures des résidents. ». De plus, les jardins et le personnel d’entretien sont payés par les sociétés, ajoute-t-il.
Ferrier est également impliqué dans les plans de Bertrand Delanoë qui veut rendre la périphérie de la capitale moins terne. « Dans ces zones il n’y a pas de monuments anciens, l’idée est donc de construire deux ou trois tours près de chaque station, ce qui leur fera un repaire culturel et une carte postale pour demain » ajoute-t-il
(photo : la tour Hypergreen de Ferrier (transposée ici à Shanghai, Centre Gauche) doit être construite en banlieue parisienne, à Issy les Moulineaux
Cela donne le vertige ! Hypergreen ! C’est épouvantable, nous souhaitons simplement vivre au vert et comme des hommes, proches de ce qui reste de nature.
J’ai assisté au 1er conseil municipal du samedi 15 mars.
Hé bien, si pendant la campagne électorale la liste du maire sortant ne mentionnait plus qu’un centre commercial pour la ZAC coeur de ville, dès le 1er conseil, dès le 1er discours, le maire a fait rejaillir de son chapeau de magicien la tour de 170 m de haut! en centre ville!!!
En réponse à Vigilant
M. Jacques Ferrier, architecte qui a peu construit, viendrait-il habiter dans hypergreen dont la technologie a besoin de vécu et on a l’impression qu’elle impose un certain mode de vie « joli programme ».
Le personnel de France Télécom R & D serait peut-être plus heureux d’être inséré à la vie du centre de la ville que d’être assigné dans une tour ?